Resto Trottoir de mars 2015

Le repas du Resto Trottoir sera ce 29 mars place Marulaz s’il fait beau… sinon vous savez quoi faire : suivre les pancartes sur place !
Vous pouvez, comme habituellement, aider dès 11h30 à l’installation puis au service et au rangement…
Attention, ce week-end il y a le changement d’heure !
 
Le capitalisme nuit gravement à la société, on le sait, on le subit !
  
“De la bouffe pas des bombes ! Des maisons pas des prisons ! Des soins pas des potions ! Des écoles pas des casernes ! Des légumes pas du bitume ! Des biens communs pas des profits !”

Des maisons !

Le nombre des personnes Sans Domicile Fixe a augmenté de 50 % en France en dix ans. (chiffre INSEE)
Des familles entières sont aux portes de chez elles, mal logées et presque à la rue. On estime qu’en France il y a 10 millions de personnes mal logées. Et on est sûr des 3,5 millions de personnes qui sont totalement sans logement ou qui logent dans des endroits de fortune : camping, chambres d’hôtel, abri de fortune et squat, logements insalubres ou dans la rue…

Les dispositifs d’aide sont largement sous évalués, ne sont plus adaptés et sont engorgés…
Des familles ou des personnes seules sont envoyées dans des hôtels aux frais des CCAS : des marchands de sommeil louent pour une nuit ou plusieurs une chambre peu adaptée à ces personnes pour un coût prohibitif.

Les expulsions sont toujours le premier recours de la société (en tout cas celui des élus municipaux, de la préfecture, des propriétaires privés, etc.). Malgré des lois censées donner la possibilité de réquisitionner des bâtiments pour reloger des gens, on peut constater que ce n’est jamais, sinon que trop rarement, mis en œuvre. Pourtant des bâtiments sont vides, certains sont communaux ou municipaux (et du coup ils appartiennent de fait aux habitants de la ville !) mais les pouvoirs politiques ne font rien… si ce n’est expulser des occupants qui n’ont souvent pas d’autre choix que l’illégalité.

Tous les ans, au moment de Noël, les informations nationales rappellent ce problème de logement. Une ritournelle qui permet de dédouaner les politiques : “on en parle alors ils doivent agir !”. Et bien, non. C’est un leurre. Il n’y a aucun moyen mis en œuvre si ce n’est du provisoire qui enrichit ces structures privées, hôtels et campings.

Des soins !

Démantelés, vidés de leur personnel et de fonds structurels importants, ils vont de plus en plus dans l’inefficacité… une inefficacité réglée comme du papier à musique par des choix politiques : permettre aux entreprises privées de faire du bénéfice avec les soins en supprimant en même temps les hôpitaux publics. Seul.e.s celleux qui ont de l’argent pourront (peuvent) se soigner. Et encore ! Sur 5 doigts arrachés, combien de doigts choisira-t-on de recoudre si chacun vaut des milliers d’euros ? Combien de potions s’avèrent déjà toxiques et/ou inutiles mais rentables pour les entreprises pharmaceutiques ?

Des écoles !

Alors que l’argent coule à flots dans le budget “Défense” qui augmente tous les ans, l’éducation se voit, elle, retirer des sommes nécessaires à l’établissement scolaire : permettre des activités enrichissantes aux enfants autres que l’enfermement systématique de 6 à 16 ans…
Avec la destruction du système éducatif public d’un côté et le développement des écoles privées de l’autre, c’est un choix sociétal : qui a une Culture et une Éducation de premier ordre pourra vivre, s’épanouir, travailler à sa passion… qui ne l’a pas, se verra abêtit, isolé, rejeté et laissé sur le carreau du salariat…
Attention : l’abêtissement est un projet gouvernemental. S’il n’y a plus d’argent et de moyens pour rendre des individus libres et autonomes… cela sert ses intérêts.

L’argent public pour le Public !

En attendant, les élus dépensent l’argent public en payant grassement des grosses entreprises privées (vinci, eiffage, bouygues, etc.) pour des travaux souvent inutiles (tels les stades, JO, tramways, rénovations, autoroutes, etc.) pour une population qui ne les demande pas et qui souhaiterait des projets plus utiles aux enfants, aux personnes âgées, aux non-valides, aux sans-papiers, etc.
Cela sans compter toutes ces informations qui affichent les montants et salaires que s’octroient les élus : illes s’en mettent plein les poches et ressortent frais et sans souci de leurs larcins, vols et détournements de fonds publics. Cette citation est décidément toujours d’actualité :
“Le vol le plus énorme est celui qui passe inaperçu : le secteur Privé vole Nos services publics !”

Allez, voici d’autres citations, juste pour votre bonheur…

“Il paraît que l’on vit dans un pays libre... Alors pourquoi les prisons sont pleines ?”
“Le capitalisme c’est la puissance de l’État au service des actionnaires.”
“Travaux publics ! Bénéfices privés !”

“Esclave : Tu travailles, on te nourrit et on te loge. Salarié : tu travailles pour te nourrir et te loger.”
“Travailler tous, Travailler moins, travailler autrement, partage du travail, partage des richesses !”
“Notre ville n’est pas un musée, nous voulons vivre !”
“Il faut beaucoup d’indisciplinés pour faire un peuple libre.”

“On peut parler des problèmes du monde, mais parlons plutôt des solutions à aborder !”
“Face à la crise et aux plans d’austérité, face à la misère et à la galère… dépouillons les supermarchés, piratons l
électricité, ne payons plus les loyers, dévalisons les riches… et puis partageons le butin, collectivisons la débrouille ! Rien à mendier, tout à prendre !”

Et pour rappel :
“Il n’y a pas de capitalisme à visage humain !”