Resto Trottoir de décembre

Affiche Resto Trottoir décembre 2014 

 En cette fin d'année, nous en profitons pour formuler nos vœux pour une belle année 2015 :

- que l'espace public ne soit plus réservé aux seuls déplacements et événements validés officiellement mais devienne un véritable lieu d'échanges par les discussions, transmissions d'infos, partages, jeux...

- que l'éducation, la justice, le soin soient également réappropriés par chacun plutôt que délaissés à des institutions qui nous dépersonnifient.

- que le monde prenne enfin conscience que les conflits mondiaux ont toujours pour origine des inégalités d'accès aux besoins essentiels. Encore aujourd'hui dans le monde près de 800 millions de personnes souffrent de la faim et sont privés d'eau potable. Que l'incitation aux cultures d'exportation est surtout génératrice de profits pour l'occident tandis qu'elle sape l'agriculture vivrière locale, piégeant les populations dans la pauvreté et une forme d'esclavage moderne.

- que les 9 tonnes de viande consommées par seconde dans le monde ne font que renforcer la faim, car en y réservant les 2/3 des terres agricoles et face à une désertification galopante, ce sont encore les plus pauvres que l'on prive des aliments de base comme les céréales dont le prix à explosé. Sans oublier que la vague de découvertes scientifiques sur la sensibilité et la conscience des animaux que l'on exploite devraient nous faire songer d'avantage à leur condition, dans un contexte où l'on tend à industrialiser l'élevage comme jamais.

En cette veille de Mithragan, la fête célébrant la renaissance du soleil par le rallongement des jours, ayant inspiré celle de Noël, le ton devrait être à l'optimisme. Nous sommes tout un chacun porteurs de changement, par nos actions, par nos échanges. Aussi gardons à l'esprit que derrière la fête commerciale que l'on connaît aujourd'hui il y avait avant tout des symboles d'espoir et de solidarité.

Ce dimanche 28 décembre comme tous les derniers dimanche du mois, vous pourrez nous rejoindre au Resto Trottoir place Marulaz à partir de 11h30 pour l'installation mais surtout pour un repas gratuit végétalien !
Vous trouverez aussi peut-être de beaux cadeaux à vous faire dans la zone de gratuité, ou qui sait, aussi à donner !

Resto Trottoir de novembre sous le signe des ZAD, Zones À Défendre…


À l’heure où des chantiers inutiles (il est possible de faire autrement et de manière plus écologique), onéreux (fonds publics versés aux entreprises privées), dangereux (sites nucléaires et déchets éternellement polluants) et mafieux (usage et création de lois pour ceux qui ont de l’argent) sont décidés par des commissions aux étranges intérêts et lancés sur tout le territoire, de généreux gaillards et gaillardes résistant.e.s… se retrouvent pour défendre ce que d’autres veulent détruire… à tout prix.

Et pendant ce temps-là…


En ville, la constitution d’un fonds de commerce est désormais autorisée sur le domaine public.

La loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises permet dorénavant de constituer un fonds de commerce sur le domaine public…
Le régime juridique du domaine public paraît a priori peu compatible avec la constitution de fonds de commerce. Il est d’ailleurs déjà contestable de voir le domaine public servir de siège à une activité commerciale. Après tout, la destination la plus naturelle du domaine public est l’usage du public, ou celle d’un service public !

En ville, Les locaux communaux et payés par les contribuables sont vendus ou prévus à la vente aux promoteurs immobiliers privés.

À Besançon, conservatoire, hôpital Saint-Jacques, faculté de médecine, bâtiments syndicaux ou de fonction de l’État, écoles maternelles ou primaires, etc. [à compléter selon les projets dans votre voisinage]… bien des bâtiments sont prévus à la vente alors que des associations et des services sociaux manquent cruellement de locaux et qu’on les renvoie à une location dans le système privé (où les coûts sont structurellement inadaptés à ces associations et services).

En ville, des "éco-quartiers" servent d’alibi pour bétonner des jardins familiaux et zones maraîchères (les Vaîtes à Besançon, les Lentillères à Dijon).

De plus en plus de parcelles maraîchères subsistant en ville sont expropriées pour “cause d’utilité publique” et rachetées à vil prix par des promoteurs avec la bénédiction des élus locaux.
On vend alors aux citoyens des habitats fort coûteux avec comme alibi le pseudo label écologique "éco-quartier", en  ignorant presque complètement ce que pourrait être une réelle révolution écologique après pétrole : le recours aux transports actifs (marche, vélo), l’utilisation de matériaux de construction performants et peu énergivores (terre, bois, chanvre, chaux), des méthodes de production au plus proche de la consommation. On aboutit alors à un résultat inverse, puisque pour avoir une maison au toit de verdure ou quelques arbres au milieu d’un habitat HLM de luxe, il faut raser et bétonner des jardins, espaces verts, friches et terres agricoles…

Au bord des villes, telle à Besançon à la gare TGV Auxon-Dessous/Auxon-Dessus…

Des zones agricoles sont mises en vente et parcellées pour un nouveau pôle industriel et artisanal. Des locaux sont vides et inutilisés dans Besançon et ses environs : plutôt que d’utiliser des sites abandonnés par les entreprises, plutôt que de dépolluer et reconstruire, on préfère étendre le bâti sur des zones nourricières.

Les médias à la solde des pouvoirs de la finance cherchent à discréditer par tous les moyens les luttes contre ces excès.

On brandit alors aisément que le domaine des travaux publics est très créateur d’emplois, et que s’opposer à ces chantiers va contre l’intérêt général. Les moyens pacifiques d’occupation sont caricaturés pour être affichés au public comme du djihadisme vert, ce qui permet de justifier les bavures emportements des forces de l’ordre et de maintenir coûte que coûte la poursuite de travaux.
Des débordements lors de manifestations de soutien à ces luttes sont systématiquement instrumentalisés pour les faire paraître comme de vulgaires appels à la rébellion voire même des prétextes pour mettre les villes à sac. Dans les mouvements de blocage chez les étudiants, on oppose  les grévistes traités comme des fainéants opportunistes aux parents d’élèves et collègues briseurs de grève qui seraient les seuls à être soucieux de la bonne conduite de leurs études.
Tout est fait pour susciter chez le public un mépris pour toute opposition qui ne soit pas orchestrée par les partis ou les syndicats et pour des modes de vie et de lutte qui sortent des normes.
Peu de choses ont changé à vrai dire depuis les luttes de 68, il y a de nombreux nouveaux Larzac, des travailleurs et travailleuses (et chômeurs et chômeuses !) en lutte pour une révolution des entreprises, une possible convergence des luttes, et en face une poignée de ceux qui ont accumulé encore plus du patrimoine commun, de l’espace de communication, d’emprise sur le pouvoir. À la différence désormais que qualifier de “soixantehuitards” les insatisfaits ingrats que nous sommes suffit à jeter le discrédit sur ces causes justes...


Alors, en attendant et pour éviter que toutes les places et espaces publics ne deviennent privés et/ou bétonnés un jour… ce dimanche 30 novembre retrouvons-nous une fois de plus à défendre cette mini-zad [qu’est cette ré-appropriation de l’espace public par ses habitant.e.s et le collectif Resto Trottoir - FOOD NOT BOMBS Besançon…] place Marulaz, à partir de 11h30 pour l’installation.


-----
Les cartes des grands projets inutiles :
La carte de France des projets contestés.
Grands projets inutiles : ils se bâtissent à la grenade.


Gâteau au gingembre

ingrédients : 

SECS :
- 325 gr de farine T55
- 275 gr de sucre de canne
- 11 gr de levure chimique
- 3 gr de bicarbonate de soude (ou 1 cuillère à thé)
- 3 grosses pincées de sel
- du zeste de 1 ou 2 citrons : bouilli à l’eau, rincé dans une passoire à thé puis légèrement confit dans du sucre sur feu doux
- au moins 6 cm de gingembre frais coupé en fins petits morceaux
- des raisins secs ou des oranges confites ou des citrons confits (selon goût)… 100 g environ
- 80 à 100 g de noix de coco râpée
- 2 cuillères à café de curcuma en poudre (ou frais et râpé)

LIQUIDES :
- 60 gr de purée d’amandes ou de noisettes (ou 1 cuillère à soupe pleine)
- 30 cl de lait de soja nature ou à la vanille (ou 2 verres à moutarde)
- 15 cl de jus d’orange (ou 1 verre à moutarde)
- le jus d’un citron entier…

préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
- Dans un grand saladier, mélanger tous les ingrédients secs ensemble (farine, sucre, levure, bicarbonate et sel, noix de coco, curcuma, raisins, zeste et gingembre).

- Ensuite, dans un autre saladier, les liquides : verser le lait de soja, les jus (d’orange et de citron) et la purée d’amandes.

- Mélanger le tout en versant ce liquide dans le saladier des ingrédients secs et vigoureusement, afin d’obtenir un mélange similaire à une pâte à crêpes et que la préparation soit bien homogène.
- Mettre du papier sulfurisé au fond du plat en prenant soin que le papier protège aussi les côtés.
- Verser dans ce moule [de taille moyenne (35×25 cm) mais à bords hauts]… ou dans un plat à four large et grand qui donnera un gâteau qui cuit plus vite et moins épais…
- Verser toute la préparation et enfourner durant 30 minutes ou moins si plat plus large…
- Après le temps de cuisson, laisser refroidir le gâteau dans son moule. Ensuite, soulever le tout avec le papier sulfurisé et démouler le gâteau sur un plat de service.

ZAD du Testet

Pour protester contre la mort de Rémi Fraisse dans la ZAD (Zone À Défendre) du Testet (barrage de Sivens, Tarn)…

Rassemblement mercredi 29 octobre à 17h place Pasteur à Besançon 


Mort pour la croissance... des profits !

Le décès de Rémi Fraisse est le résultat de l’acharnement du pouvoir à promouvoir jusqu’à l’absurde tous les projets de grands travaux coûteux, inutiles, néfastes... et parfois mortels... dont le seul objectif est de maintenir la croissance des profits.

Les “arrangements entre amis” conduisent au financement de ces projets titanesques qui bénéficient à une poignée et au détriment de la pérennité des services réellement utiles à la population.

Quelques rappels sur le projet de barrage du Testet :

- l’enquête publique avait conclu à un avis favorable, SOUS RÉSERVE d’un avis positif du Conseil National de Protection de la Nature. Or, celui-ci a rendu un avis nettement défavorable ;

- les travaux de défrichement se sont déroulés sans autorisation préalable de défrichement ;

- les opérations obligatoires de diagnostic archéologique préalable ont été oubliées ;

- et le pire... le conflit d’intérêt est manifeste, puisque la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne a établi l’étude concluant à la nécessité des travaux, alors que c’est elle qui doit les réaliser.

... et tout cela pour irriguer les poches/champs d’une poignée de barons-agriculteurs pollueurs.

Depuis plusieurs mois les militants qui défendent la zone humide du Testet et qui luttent contre ce projet absurde sont victimes de la répression de l’État et des milices locales qui défendent le projet, dans un silence quasi unanime.

La mort de Rémi Fraisse est un meurtre d’État.
Nous dénonçons le détournement de l’argent public au profit des actionnaires du BTP.


Ni barrage, ni aéroport !
Des légumes ! Pas du bitume !



Sources :
Un crime du pouvoir socialiste
Hervé Kempf (Reporterre)
lundi 27 octobre 2014



D’autres articles ici :
tant qu’il y aura des bouilles

ça y est !
La guerre a repris son cours !



Les bombes tombent.
La guerre est payée par l'état
qui supprime des services publics pour la finance...

...et les profits dégoulinent
d'hémoglobine
des tas
de fric dans les poches des actionnaires de l'industrie de la mort
et de tous les secteurs économiques qui collaborent.

...Mais détruire peut relancer la croissance.



Alors, une fois de plus disons
non à toutes les guerres !

Alors, venez nombreux-ses
à cette Bouf'protest !




les différents horaires pour rejoindre le Resto-Trottoir.

Pour participer à l'installation : 11 h 30 place Marulaz.

Pour manger c'est à partir de 12 h 30,

...jusqu'à épuisement des gamelles.

Pour celles-ceux qui veulent/peuvent participer au rangement et à la vaisselle c'est possible !

Il faut juste se signaler au moment ou on lève le camp !

Pour participer à l'organisation du Resto-trottoir suivant:

la réunion d'organisation c'est le premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie l'autodidacte.






Chouette c'est l'automne, et vive le soleil !


Le ron-ron médiatique a abandonné ses "programmes d'été"
pour préparer "l'opinion publique"
à la prochaine guerre humanitaire.
les hirondelles repartent sous des cieux plus cléments
et à Besançon le Resto- trottoir aura lieu comme d'habitude
le dernier Week-end du mois,
et cette fois-ci comme les années précédentes
il clôturera la rentrée libertaire !

Alors venez nombreux-ses à cette Bouf'protest !

Pour participer à l'instalation : 11 h 30 place Marulaz.
Pour manger c'est à partir de 12 h 30,
...jusqu'a épuisement des gamelles.
Pour celles-ceux qui veulent/peuvent  participer au rangement et à la vaisselle c'est possible !
Il faut juste se signaler au moment ou on lève le camp !

à bientôt au resto-trottoir !
...Ou avant dans le cadre de la rentrée libertaire
ou ailleurs !




Ça y est c'est la rentrée !

Cette année la rentrée libertaire se déroulera
du 18 au 30 septembre 2014.
Musique, pot de rentrée, conférence, discussions, documentaires,
repas et rencontres seront au rendez-vous !
Pour le Programme détaillé voir l'affiche !





Resto-trottoir d'août

    Le prochain resto-trottoir aura lieu le dimanche 31 août à partir de 12 H 30 (12H pour donner un coup de main) place Marulaz  à Besançon.
Ce mois-ci, les Incroyables Comestibles nous invitent à un dessert surprise pour fêter les un an du "trou de serrure", un espace de liberté jardinière récupéré sur le béton vert de la ville.







     Tandis que l'on prépare cette petite fête, les bombes continuent à tomber à Gaza, en Irak ou en Ukraine. Et après cet été meurtrier sensé résoudre les problèmes causés par les précédents conflits, on en est toujours au même point ... sauf pour celles et ceux qui ont tout perdu dans cette histoire mais qui ne seront jamais que "quantité négligeable" ou "dommage collatéral" pour les politiciens et les militaires qui organisent la boucherie sans jamais être concerné(e)s par les conséquences de leurs décisions absurdes.

Alors une fois encore Food not bombs
 

Sauce citron-gingembre

Sauce au citron et au gingembre

Ingrédients :
20 cl de crème de soja
2 cm de gingembre
1 zeste d’1 citron
1 jus du même citron
sucre, sel, poivre
facultatif : agar-agar ou gomme de guar.

Préparation :
• Récupérer le zeste d’un citron (par exemple avec une râpe à fromage plate ou rectangulaire).
Mettre le zeste et un fond d’eau dans une petite casserole et le faire bouillir 30 secondes. Passer ensuite le zeste dans une passoire (à thé par exemple) sous l’eau froide.
• Découper le gingembre en minuscule petits dés ou le passer au presse-ail.
• Mettre le zeste et le gingembre dans une petite casserole avec une cuillère à café d’eau et 2 morceaux de sucre : les laisser sur feu doux jusqu'à ce que ça confisse doucement.

• Presser le jus de citron et le mélanger à la crème de soja. Le mélange s’épaissit naturellement mais si vous voulez une consistance un peu plus épaisse vous pouvez passer le tout dans une casserole avec un peu d’agar-agar et l’emmener jusqu’à ébullition doucement (ou, plus rapidement, ajouter de la gomme de guar dans le mélange froid).
• Mélanger la crème citronnée avec le zeste et le gingembre confits. Saler, poivrer et servir avec les pakoras !

Pakoras de Pigut

Après le succès des pakoras lors d’un Resto Trottoir et de projections-discussions, voici la recette tant demandée. Vous pouvez la trouver sur le site de Pigut (Petites Idées pour Grandes UTopies) et la recette se trouve aussi sur le e-book de PIGUT (un pdf format A4 horizontal) gratuit imprimable à volonté.

Et pour celleux qui ne pourraient aller sur Pigut (ce qui serait bien dommage : une centaine d’autres recettes 100% végétales y sont détaillées !), voici la recette des pakoras :


Mini galettes indiennes façon pakoras

100% végétale et sans gluten

Ingrédients
100 g de petits pois cuits ou environ 300 g de cosses de petits pois frais
200 g de farine de pois chiches
50 g de fécule de pommes de terre
1 c. à c. de bicarbonate de soude
1 c. à c. de sel
2 c. à c. de curry
1 c. à c. de cumin
200 g de crème de coco
4 C. à S. d’huile d’olive
2 bulbes d’oignons nouveaux

Auteure : Liloue - D'âme Bio - http://dame-bio.fr

Préparation
Avec des pois frais : Ouvrir les cosses et faire glisser à l’aide du pouce les petits pois. Les cuire
à la vapeur 15 minutes.
• Pendant ce temps, dans un saladier, mélanger la farine, la fécule, le bicarbonate, le sel et les épices.
• Ajouter la crème de coco et l’huile d’olive et mixer pour obtenir une pâte homogène.
• Couper en petits morceaux les bulbes d’oignons nouveaux.
• Incorporer les morceaux d’oignons et les petits pois cuits et mélanger.
• Dans une poêle antiadhésive, déposer de petits tas de pâte à l’aide d’une cuillère à soupe et cuire à feu moyen.
• Écraser légèrement les mini galettes et retourner quand la première face est cuite.
• Répéter l’opération jusqu’à épuisement de la pâte.

Petit + de l’auteur
Ma recette se situe aux portes de l’Inde avec ses couleurs flashy, ses senteurs, ses saveurs et ses épices. J’aime la cuisine indienne pour ses nombreuses recettes végétaliennes à base de légumineuses utilisées pour leur apport en protéines. Je me suis inspirée d’une recette traditionnelle de pakoras (beignets de légumes à la farine de pois chiches), mais la friture n’étant pas mon truc, j’ai modifié la recette et changé le mode de cuisson. Ces galettes peuvent se déguster aussi bien chaudes que froides, en entrée ou en apéritif, accompagnées d’une sauce au yaourt de soja avec de la coriandre fraîche et de crudités.
 

Variantes :
Remplacer le curry par une cuillère à café de curcuma et une cuillère à café de garam masala. • Remplacer les petits pois par d’autres légumineuses ou légumes en fonction des saisons. • Remplacer la crème de coco par de la crème de soja. • Remplacer la fécule de pomme de terre par de la farine de riz.


Au Resto Trottoir, nous les avons servis avec une sauce citron-gingembre que vous pouvez trouver ici.

invitation au pic-nique du cable

Le CABLE, collectif animaliste de Besançon propose un pic-nique végétalien sorti du sac au parc de la gare d'eau ce samedi 23 août  à partir de 11H30



Resto Trott' du 27 juillet

Que ce soit armé de lunettes de soleil ou de parapluie, le Resto Trottoir occupera à nouveau l'espace public ce dimanche. Ainsi, retrouvez-nous à 12H30 place Marulaz s'il fait beau ou Quai Vauban s'il fait pluie.

Il arrive que nous, trottant.e.s, soyons plus ou moins nombreuxes, plus ou moins acti.ve.f.s. Ayant été peu lors de la réunion mensuelle (qui a lieu chaque 1er mercredi du mois, à l'Autodidacte) ce Resto Trott' a failli ne pas se faire. Si vous aimez ce que nous faisons, si vous voulez que ça continue et si ça vous tente de nous rejoindre... n'hésitez plus ! Créer une affiche, aller en coller, faire une récup', cuisiner, distribuer, ranger, trimbaler, trier, faire la vaisselle en bonne compagnie... les occupations peuvent être multiples...

...et ce n'est pas tout ! En ce moment prend forme notre future cuisine collective. Alors il y a aussi du ponçage, du grattage, de la pose de mortier adhésif et de carrelage, de la plomberie, de la construction de meuble...
Il s'agit d'un chantier participatif, bricoleu.se.r.s débutant.e.s comme débrouillard.e.s sont les bienvenu.e.s ! Les sessions commencent en général à 14H. Prenez contact avec nous pour plus de détails.

À dimanche !

Resto Trottoir de juin + abandons estivaux

Eh non, pas de trêve estivale pour les légumes. Irrémédiablement ils éviteront la poubelle pour être sublimés en salades, tartes, gratins et autres casseroles. Alors ne ratez pas votre dose de vitamines mensuelle, ce sera ce dimanche 29 juin à partir de 12h30 (12h pour aider à l'installation).

Le gaspillage n'est pas l’apanage des fruits et légumes, même si ce mot n'est pas à la hauteur pour qualifier l'abandon d'être sensibles, conscients.
Chaque année 100 000 animaux de compagnie sont abandonnés, dont pas moins de 60 000 en été avant les départs en vacances.
Les SPA servent pour certains de chenils puisqu'ils y abandonnent leurs animaux devant les portes et vont jusqu'à les jeter par dessus les grilles.
Bien sûr quand on va à l'animalerie ou qu'un proche cherche à placer les petits d'une portée, on ne songe pas forcément à la responsabilité qu'implique de s'occuper d'un animal et le coût que cela peut représenter (en moyenne 1500€ par an pour un chien et 800€ pour un chat) !

Il y a d'autre part un problème de surpopulation qui ne peut être jugulé que par la volonté des responsables d'animaux de faire pratiquer leur stérilisation. Sur 63 millions d'amis des humains, le chiffre des chiens diminue légèrement de 100 000 par an tandis que le nombre de chats augmente de 200 000.

Pour ceux qui cherchent à placer leur animal pendant les vacances et n'ont trouvé personne de leur entourage pour s'en occuper, il existe tout un panel de solutions :
- les pensions félines et canines, c'est une solution parfois assez chère mais qui peut être pratique pour quelques jours d'absence. Il en existe au moins 6 dans Besançon et ses environs.
- toute une ribambelle de sites internet proposent désormais aux particuliers de s'échanger des animaux à garder, bénévolement ou contre dédommagement.
- si vous savez ne plus pouvoir assumer la garde d'un animal vous pouvez trouver aisément à le placer. En posant une annonce gratuite sur un site comme :
Animaux.fr
Le bon coin
Consoglobe

Si vous n'avez pas d'animal à charge vous pouvez tout de même agir en soutenant la SPA locale, en proposant de garder un animal chez vous ou à son domicile, en recourant à l'adoption plutôt qu'à l'achat auprès d'une animalerie ou d'un éleveur.

presentation du livre "CONSTELLATIONS. Trajectoires revolutionnaires du jeune 21e siècle"


Le resto-trottoir vous invite à la présentation du livre "Constellations. Trajectoires révolutionnaires du jeune 21e siècle" par le Collectif "mauvaise troupe" auquel participe des copains des Tanneries.

La présentation aura lieu le vendredi 27 juin à partir de 20H à la librairie L'Autodidacte, 5 rue Marulaz à Besançon. Elle sera suivie d'une discussion avec les membres du collectif présents.

                                           


*... des contre-sommets à Notre-Dame-des-Landes, de l'imaginaire à
l'habiter, des free parties au mouvement anti-CPE, des sabotages aux
savoir-faire, des usines occupées aux sans-papiers, de la communauté des
squats aux résistances numériques…*

Le collectif mauvaise troupe a publié aux éditions l'éclat le 5 mai un
livre contant des tentatives et trajectoires révolutionnaires de ces
quinze dernières années, entre transmission d'une histoire des luttes et
ouverture de pistes pour l'avenir.

Le livre reprend à bras le corps et à la première personne du pluriel, des
luttes, désertions, imaginations, batailles, occupations, fêtes qui ont
ponctué les treize premières années du nouveau siècle. Au fil
d'entretiens, correspondances, documents, écrits, dessins, photos,
apparaissent des groupes et mouvements qui vivent et combattent chaque jour
pour « inventer une vie immédiate », loin des modèles rancis promus par
l’époque.

carnaval le 14 juin




Oyez! oyez!

Chers amis, trottants, trottantes et trottinettes !
Le resto-trottoir s'associe à d'autres individus, associations et collectifs pour lancer l'édition 2014 du grand carnaval revendicatif et festif de Besançon .... un évènement unique en France! 
Rendez-vous place de la révolution samedi 14 juin à 16 heures pour le départ du cortège qui vous conduira à travers la ville jusqu'à la fête mystère et ses grandes illuminations !
Vous pouvez venir munis de vos instruments, masques et costumes ou bien espérer trouver quelque chose sur place.

A ne surtout pas manquer!

Resto trottoir 25 mai + Coupe du monde

Oyez oyez !

Resto Trottoir c'est ce dimanche ! Ne ratez pas un nouveau meilleur dimanche de votre vie !

En tout cas ce sera toujours mieux que de le passer devant la télé.
Et en parlant de télé voici l'envers du décor de la prochaine coupe du monde :


http://www.youtube.com/watch?v=DUjYkhWEEgo

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-au-bresil-l-opposition-au-mondial-de-foot-monte-en-puissance-les-syndicats-prets-a-la-greve-pour-l-o-123451691.html



Logo Tanxxx Resto Trottoir


Logo Jolly Roger FNB Resto Trottoir



Logo No Grills no Kills Resto Trottoir


Logo Food Not Bombs Besançon


Pâté végétal aux champignons

 Recette du pâté végétal aux champignons


Ingrédients :

200g oignons ciselés
200g champignons
200g graisse végétale (margarine ou autre graisse solide)
200g levure de bière
110g pain sec, chapelure ou biscottes complètes
sel, poivre, muscade
80g d'olives noires

Faire revenir les oignons dans la graisse
Une fois dorés ajouter les champis en petits morceaux.
Cuire à feu moyen et à l'étouffée 30min
Humidifier le pain et le presser.
Couper les olives.
Ajouter le pain et les olives, assaisonner et continuer à cuire 10 mn en remuant.
Couper le feu, ajouter la levure, bien mélanger et mettre en pot.

le resto trott d'avril tourne au vinaigre!



           Si vous souhaitez pimenter votre dimanche 27 avril, pardon le laisser glisser dans un liquide finement arromatisé alors n'ésitez pas à venir nous rejoindre à partir de 12 heures 30 place Marulaz. La dégustation habituelle se fera cette fois en musique, elle aussi cent pour cent végétale puisque fournie par une bande de cornichons (provisoirement) échappée de son bocal!








           La veille au soir  il est également possible de venir les entendre à la librairie l'Autodidacte où ils donnent un concert de soutien afin d'aider celle-ci à faire face à ses difficultés financières.

On vous attend pour dimanche

Tout le monde est invité sans condition d'inscription ce dimanche 30 mars 2014 au Resto-Trottoir.
Dès 12h30 se tiendra le vote du menucipal, vous pourrez choisir le plat végétalien principal qui vous représente le mieux ainsi qu'une liste d'accompagnements, hors d'œuvres et desserts. Panachages à volonté, l'année 2014 est sur le thème des alliances sucré-salé-sure-amer.
Pour les plus citoyens d'entre vous qui souhaitent participer à l'installation venez dès 12h, et/ou suivez nous après l'événement pour le dépouillage de la vaisselle.

À priori il ne devrait pas pleuvoter, vous pourrez donc même vous vautrer dans un transat tout en bavottant avec votre voisin sur tou-te-s ces dévot-e-s.
Voir le précédent article sur la question.

Le colonialisme français n’est pas mort…

Pour celleux qui ne le savent pas encore, le colonialisme français n’est pas mort…

Le collectif FNB de Besançon s’est déjà essayé à un topo de la situation. Vous pouvez le consulter ici.
Mais nous vous conseillons surtout d’aller sur le site de Survie.org.

Et vous pouvez aussi chercher “françafrique” sur le net (ex : l’article wikipédia) et trouver des vidéos explicatives sur youtube… Ainsi, à voir : un film d’1h20 sur la Françafrique : la raison d’État ou si vous n’avez juste que quelques minutes de disponibles : voici un documentaire de 3mn24 de Survie.

Sur le net, sur le site de Global Relay Network, vous pouvez trouver cet article de Mawanu Remarque Koutonin, L’impôt colonial de l’Afrique à la France.


 Extrait :

Le saviez-vous ?
Beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial à la France

Le saviez-vous? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial à la France, et ce malgré l’indépendance!



Lorsque Sékou Touré de Guinée décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris s’est indignée et, dans un acte de fureur historique, a demandé à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leur yeux, les avantages de la colonisation française.

Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé: les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.
Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment d’envoyer un message clair à toutes les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.
Le fait est que peu à peu, la peur s’est emparée des élites africaines, et après ces événements aucun autre pays n’a jamais trouvé le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

Pour les pays nouvellement indépendants il a fallu trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :
Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte de colonisation proposé par De Gaulle, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disants avantages obtenus lors de la colonisation française.
Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant “dette coloniale” était proche de 40% du budget du pays en 1963.
Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA (franc des colonies françaises d’Afrique), et créa la monnaie du pays.
Le 13 Janvier 1963, trois jours après qu’il ait commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara de lui, et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante: Olympio fut exécuté par un ex-légionnaire français, le sergent de l’armée Étienne Gnassingbé qui, au passage, reçut à ce moment une prime de 612 dollars de la part de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.
Le rêve d’Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

Le 30 Juin 1962, Modiba Keita, le premier président de la République du Mali, décida également de se retirer du système monétaire FCFA (imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants).
En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait par ce pacte avec la France devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.
Le 19 Novembre 1968, comme Olympio, Keita sera victime d’un coup d’état menée par un autre ex-légionnaire français des Affaires Étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.
De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait pour se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaires anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poing contre les présidents nouvellement élus:
  • Au 1er Janvier 1966, Jean-Bedel Bokassa, ex-légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République Centrafricaine.
  • Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta,  aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex-légionnaire français qui avait combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre l’indépendance de ces pays.
  • Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou, qui était un garde de sécurité du président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.
En fait, au cours des 50 dernières années, sur un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex-colonies françaises, ce qui signifie que 61% des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

Nombre de coups d’état en Afrique, par pays

Ex-colonies françaises

Autres pays africains

Pays
Nombre de coups d’état
Pays
Nombre de coups d’état
Togo
1
Égypte
1
Tunisie
1
Libye
1
Côte d’Ivoire
1
Guinée Équatoriale
1
Madagascar
1
Guinée-Bissau
2
Rwanda
1
Liberia
2
Algérie
2
Nigeria
3
Congo–Kinshasa/RDC
2
Éthiopie
3
Mali
2
Ouganda
4
Guinée-Conakry
2
Soudan
5
sous-TOTAL 1
13


Congo-Brazzaville
3


Tchad
3


Burundi
4


Centrafrique
4


Niger
4


Mauritanie
4


Burkina Faso
5


Comores
5


sous-TOTAL 2
32


TOTAL (1 + 2)
45
TOTAL
22

Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses anciennes colonies peu importe comment, peu importe le prix.
En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré :
“Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans les puissances [ du monde ] de troisième rang”
Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand avait déjà prophétisé en 1957 que : “Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’histoire au 21è siècle”.

En ce moment même où j’écris cet article, 14 pays africains sont obligés par la France, à travers le pacte colonial, de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du Ministère des Finances français. Jusqu’à maintenant, en 2014, le Togo et 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale en France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état. Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France par un style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.
Un tel système maléfique est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.
Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire à ce comportement. Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’Occident est souvent offerte en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.
Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.
En 1958, effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France, Léopold Sédar Senghor a déclaré: “Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France, pas en litige.”
Dès lors la France a accepté une “indépendance sur le papier” pour ses colonies, mais a signé en parallèle des “accords de coopération”, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie (le Franc), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.

Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années ’50 :

1 . La dette coloniale pour les avantages de la France colonisatrice
Les pays nouvellement "indépendants" doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.
Je dois encore trouver les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, mais nous y travaillons (nous aider avec des informations).

2 . Confiscation automatique des réserves nationales
Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.
La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo-Brazzaville, la Guinée Équatoriale et le Gabon.
La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales africaines centrales comme l’UEMOA ou de la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65% de ses réserves de change dans un "compte d’opérations" tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre20 % pour couvrir les passifs financiers.
Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre équivalant à 20% des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.
En bref, plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les comptes d’opérations” contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe, ou individuellement.
Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. “Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaît les montants figurant dans les ‘comptes d’opérations’ et où ces fonds sont investis; s’il y a ou non un bénéfice sur ces investissements; et ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains,” écrit le Dr Gary K. Busch.
Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.
La finalité reste: Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.
La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argent détenu au Trésor français.
Pour rendre les choses plus tragiques, la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.
L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français. Voici une courte transcription de l’extrait : “Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain.”

cf Vidéo de J. Chirac “L’argent de l'Afrique”

3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans les pays
La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. C’est seulement face à un refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques
Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises doivent être prioritaires, et seulement après sont considérés les marchés étrangers. Le fait que les pays africains puissent obtenir une meilleure offre financière ailleurs n’est pas pris en compte.
En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.
En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur ​​un continent possédé par les Européens !

5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays
Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les “accords de défense” attachés au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.
La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourri des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !

6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans les pays pour défendre ses intérêts
Sous la dénomination “Accords de défense” attachés au pacte colonial, La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.

Les bases militaires françaises en Afrique
















Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.
Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et en a blessé 1200 autres).
Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfert de pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.
Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant la Côte d’Ivoire.

7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation
Oui, Monsieur. Vous devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créé. Appelée “Francophonie”, qui regroupe plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires Étrangères.
Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.

8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale, le FCFA
C’est la véritable vache à lait pour la France : un tel système maléfique est dénoncé par l’Union Européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.
Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français. Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.

9 . Obligation d’envoyer le rapport annuel en France du solde et de la réserve
Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétaire des banques centrales des ex-colonies, et le secrétaire de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex-colonies est effectué par la banque centrale française/Trésor.

10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation par la France
Les pays africains en général sont ceux ayant le moins d’alliances militaires inter-états. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs ! (drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux !)
Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les garde bien de le faire.

11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale
Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.
Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines à l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la “grandeur de la France” à l’avenir.
Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.
Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de créativité et d’imagination chez l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.
Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelées dans le passé, habitées par des paranoïaques psychopathes, “les hauts fonctionnaires” qui répandent la crainte de l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19e siècle. Ce sont : le ministère des Finances et du Budget français, et le ministère des Affaires Étrangères français.
Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.
C’est à nous que revient de libérer l’Afrique, sans en demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes?
La première réaction des gens, lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question : “Jusqu’à quand ?”
A titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 (près d’un siècle et demi) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.
Les pays africains payent la taxe coloniale depuis les 50 dernières années, donc je pense qu’un siècle de paiement supplémentaire pourrait être de trop.

Mawuna  Remarque KOUTONIN

Traduit par l’équipe communication du Collectif Map

prochain resto

Le prochain resto-trottoir se tiendra le dimanche 23 février à partir de 12 heures 30 (12 heures pour aider à installer) place Marulaz à Besançon. Comme chaque mois, on pourra venir goutter nombre de délicieux plats végétaliens constitués à partir de légumes de récupération et tout cela gratuitement!




En Espagne les anti-IVG viennent d'obtenir du gouvernement de droite une loi remettant en cause le droit à l'avortement.
En France, de "manif pour tous" en manifs franchement de droite, les extrémistes catho et autres descendent dans la rue et multiplient les pressions pour défendre la "famille traditionnelle" c'est à dire sans mariage homo, ni égalité garçon/fille à l'école ni bien sûr d'IVG ...
Or, nous savons  que l'interdiction de l'IVG n'a jamais conduit à la disparition des avortements mais a, au contraire toujours tendance à multiplier les pratiques clandestines dangereuses pour les femmes et les avortements à l'étranger (trop chers pour les plus démunies) ...
Rien n'est jamais acquis définitivement.
Alors restons vigilent(es)

resto-trottoir de janvier

        Le premier resto-trottoir de l'année aura lieu le dimanche 26 janvier à partir de 12 heures 30 (12 heures pour aider à installer) place Marulaz à Besançon ou alors sous les arcades de l'autre coté du (superbe) pont Battant si jamais il pleut. 




         Qu'attendons nous pour cette nouvelle année au paradis du "socialisme libéral"? Quelques cadeaux fiscaux supplémentaires à condition de posséder pas mal d'actions d'un de ces fleurons industriel comme Total, Airbus, Bouigues ... spécialisés dans la délocalisation et les économies d'échelle sur le dos des salariés.
Pour les autres, impôts, chômage et baisses de salaire seront à n'en pas douter une fois encore les ingrédients de la solution miracle à tous LEURS problèmes.
Une question : Jusqu'à quand?